sur l’éveil des vocations consacrées
Nous avons réalisé une enquête auprès des paroissiens sur le rôle de la paroisse dans l’éveil des vocations consacrées.
Nous avons ainsi interviewé 9 responsables de services ou mouvements en charge de jeunes et 29 paroissiens assez divers. Ce fut une grande richesse pour nous de recueillir tous ces témoignages et la moisson a été belle et dense.
Pour tous, la paroisse est un lieu d’Eglise, donc un lieu d’éveil. Eveil à la spiritualité, à la prière et au service de la communauté. Un éveil à la vie intérieure qui pourra faire germer des vocations.
Beaucoup parlent pour cela de la nécessité d’une paroisse dynamique, de prêtre proche des jeunes et se félicitent de cette qualité dans notre paroisse.
La notion de témoignage transmis et reçu est également très importante. Tous proposent qu’elle soit privilégiée et déclinée, de toutes les manières que ce soit, dans les différents mouvements et services, ou bien au sein de la communauté directement.
Au niveau de la pastorale des jeunes, on retrouve deux autres souhaits. D’une part aller à la rencontre de TOUS les jeunes, là où ils sont, sans attendre qu’ils appellent ou vienne à nous.
D’autre part favoriser et initier les actions entre jeunes.
Mais beaucoup soulignent aussi que l’éveil véritable se fait dans le cœur de chacun et de sa relation avec Dieu. Si la paroisse a un rôle certain, doit être un terreau et semer des graines, elle doit aussi agir avec tact et mesure pour respecter la liberté de chacun. Elle doit faire attention à ne pas faire de harcèlement.
Nous avons achevé notre travail avec la rencontre du Père Matthieu de Raimond, responsable diocésain du service des vocations.
Il nous a interpellés sur la notion d’appel. Notre rôle est de redire sans cesse que Dieu appelle. Car toute vie est appelée, et est une vocation. Dieu se révèle en appelant.
Pour le découvrir, il est important de se rapprocher de la parole de Dieu, par le discernement et la Lectio Divina.
Il a terminé avec l’importance de la Communauté et de son service :
Il n’y a pas d’appel sans communauté.
Catherine DELAMÉA
