En partant dans quelques jours en pèlerinage à Lisieux, nous aurons à cœur de vivre pour notre paroisse quelque chose de structurant et de fécond. Il s’agit pour nous de (re)découvrir ce qui est source de JOIE et qui nous porte à la MISSION.
 
Ce sera l’occasion d’une rencontre, avec « la petite Thérèse ».
 
Nous entrerons à sa suite dans cette « course de géant » sur la voie de la sainteté en découvrant certains aspects de son itinéraire de vie humaine et spirituelle.
 
Sainte Thérèse porte de façon éminente le désir de la mission.
Elle a reçu un appel profond à vivre une vocation missionnaire. C’est ce grand désir qui la pousse à entrer au Carmel de Lisieux : « Je suis venue pour sauver les âmes et surtout afin de prier pour les prêtres. » Avançant dans la voie de « l’enfance spirituelle », elle entre dans la maladie et la nuit de la foi avec une confiance inébranlable en la miséricorde de Dieu. Dans ses épreuves elle laisse un testament ouvert sur la mission de l’Eglise universelle, avec l’espérance d’être elle-même davantage missionnaire après sa mort : « Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre jusqu’à la fin du monde. »
 
Elle est déclarée patronne universelle des missions en 1927 et docteur de l’Église en 1997. Son rayonnement atteste aujourd’hui encore de la mission que le Seigneur lui a accordée, par la diffusion de ses écrits, Histoire d’une âme, et par les grâces répandues par son intercession.
 
Sainte Thérèse a su vivre ce qu’elle avait découvert dans la prière et la vie quotidienne du Carmel. Elle a également su le transmettre, notamment comme maitresse des novices ou bien dans sa correspondance aux deux prêtres missionnaires confiés à sa prière.
 
Au cours de ce pèlerinage nous entrerons plus avant dans cette « science de l’Amour » dont le Seigneur l’a instruite. C’est cet amour de charité qu’elle découvre comme étant la source de la joie, le cœur brûlant de L’Église, à l’origine de toute activité missionnaire.
 
Puissions-nous avec sainte Thérèse entrer dans ce regard-là et nous découvrir capables de répondre à l’appel du Seigneur qui nous envoie.
 
Bon pèlerinage !
 
Père Gabriel +