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Du 23 au 25 septembre, au cours de notre week-end de rentrée paroissiale, nous accueillerons des reliques de Saint François d’Assise et de Saint Padre Pio. Quel est le sens de la vénération des reliques ? Que peut encore nous apporter cette pratique spirituelle avec laquelle nous ne sommes pas forcément à l’aise ? En 2005, à l’occasion des JMJ de Cologne, le pape Benoit XVI a eu l’occasion d’expliquer aux jeunes la valeur de cette tradition :
« Les reliques ne sont que des signes fragiles et pauvres de ce que furent les saints, et de ce qu’ils vécurent. Les reliques nous conduisent à Dieu lui-même : en effet, c’est Lui qui, par la force de sa grâce, donne à des êtres fragiles le courage d’être ses témoins devant le monde. En nous invitant à vénérer les restes mortels des martyrs et des saints, l’Église n’oublie pas qu’il s’agit certes de pauvres ossements humains, mais d’ossements qui appartenaient à des personnes visitées par la puissance vivante de Dieu. Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant que le règne de Dieu est au-dedans de nous. Elles crient avec nous et pour nous :  « Maranatha ».

  • « signes fragiles », « traces » : les reliques n’ont évidemment pas la valeur du Saint Sacrement, que nous adorons comme présence réelle de Dieu, alors que nous vénérons les reliques comme un simple écho de cette présence ;
  • La valeur des reliques est d’être un trait d’union direct et concret avec « des personnes visitées par la puissance vivante de Dieu » ;

 
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Vénérer des reliques, c’est demander l’aide fraternelle du saint au­quel elles ont appar­tenu, et finalement prier Dieu lui-même de venir accomplir les mêmes merveilles dans nos propres vies : « Maranatha » !

P. Bruno VALENTIN