La joie de l’Évangile !
ou
la Visitation de la Remise
Le week-end de la Pentecôte, une cinquantaine de paroissiens a vécu un temps fort de visitation : après un temps de prière à Saint Pierre du Lac, nous sommes partis deux par deux à la rencontre des riverains de la Remise, tandis que quelques-uns restaient à l’église pour porter ces visites dans la prière. Beaucoup d’entre nous ont été surpris par la simplicité et la profondeur de certaines rencontres :
« Nous avons été surpris de rencontrer beaucoup de bienveillance chez presque tous les gens visités, même ceux qui disaient ne pas se sentir concernés ». « Quelle simplicité dans les échanges avec ces personnes qui ont pu exprimer leurs avis, inquiétudes, leur cheminement spirituel. Ce temps et cet amour gratuits, donnés, ont été pour moi source de grande joie ». « Sonner chez des inconnus, une expérience qui, à priori, ne pouvait que me mettre mal à l’aise ; pourtant une fois les portes ouvertes, j’ai été émerveillée de vivre, par ce porte-à-porte, un vrai cœur-à-cœur dans lequel spontanément beaucoup se sont confiés avec tant de sincérité! » « Ce fut une grande joie de faire cette Visitation ! Les gens en général, bien que non pratiquants, ont été touchés par le fait que l’on vienne à eux, chez eux. »
C’est sans doute ce qui a le plus touché les personnes visitées. Nous n’étions pas là pour leur faire de la retape, mais pour les rencontrer, en vérité. Et pour nous, visiteurs, cela a été un moment de joie profonde, de communion fraternelle, d’abandon confiant à l’Esprit Saint.
« Une grande Paix, une grande Joie et un Amour plein le cœur pour les personnes que je visitais bien avant de les avoir vues et quelles que soient leurs réactions. Cela a été un grand moment qui m’a comblé au-delà de toutes mes espérances. Clôturé par un temps d’adoration, de prière, de partage… Action de Grâce… Que du bonheur ! » « Je me suis sentie portée tout au long de ce porte à porte par cette Adoration [qui avait lieu dans l’église] : communion fraternelle… » « Une rencontre m’a marqué, celle d’un monsieur âgé […] assoiffé d’une miséricorde qu’il n’associait pas au visage qu’il avait de Dieu ».
Que ces joies simples déposées en nos cœurs puissent porter du fruit pour toute notre paroisse !
Arthur AUFFRAY