A la suite d’une soirée de formation, voilà quelques points de repère pour nous aider à mieux vivre le sacrement du pardon.
Quelle est l’attitude fondamentale à adopter ?
La confession ne peut être un but en soi au risque d’être considérée pour elle-même et de conduire à une approche Lavomatic de ce sacrement. La démarche sacramentelle est d’abord fondée sur la contrition, le regret du péché commis, ce désir viscéral en nous de retourner vers Dieu malgré notre péché. Ainsi, notre contrition révèle comme en creux notre relation à Dieu, elle est comme un appel au retour au Père (Lc 15, 11-24). Cette attitude, c’est l’ensemble de la communauté qui est amené à la porter pour tous. La démarche de réconciliation est par essence communautaire.
Comment se préparer à recevoir le pardon de Dieu ?
La Parole vivante de Dieu nous décentre de nous-mêmes et nous met en relation avec le Dieu vivant. Toute démarche de réconciliation prend sa source dans l’accueil du Christ lui-même dans la Parole. Un examen de conscience nombriliste ne peut nous mener qu’à un dessèchement programmé. L’essentiel de la contrition s’opère quand nous acceptons d’avoir un cœur touché par la Parole de Dieu, quand nous acceptons de vivre une expérience spirituelle.
Comment vivre concrètement le sacrement du pardon ?
D’abord se laisser accueillir et accueillir le prêtre d’où l’attention au dialogue initial introduit par : « Bénissez-moi mon Père car j’ai péché ». Ensuite la Parole de Dieu est appelée à résonner au cœur de la célébration sacramentelle pour ouvrir à l’aveu simple et factuel de nos manquements à l’amour. Dans la prière, nous sommes appelés avec le prêtre à trouver le signe de conversion, de pénitence qui manifestera mon désir de réparer et de changer de vie. Enfin, l’absolution vient comme sceller la démarche pénitentielle.
Il est bon de se laisser porter par les moments privilégiés de l’année liturgique pour recevoir ce sacrement de façon régulière.