En ce week-end d’ordination je ne sais plus où donner de la tête pour rendre grâce ! Je voudrais rendre grâce tout à la fois au Seigneur pour le don qu’il me fait, à chacun de vous pour votre accompagnement fraternel, à mes frères diacres au côté desquels je me suis initié à ce ministère que je continuerai de porter et à mes confrères prêtres qui ont été des modèles pour moi.
Car être ordonné n’est pas un simple achèvement personnel, le bout d’un chemin entrepris dans la solitude. C’est l’arrivée à maturation d’un fruit longtemps porté dans le sein de l’Église que nous formons. Si l’appel a résonné au fond de mon cœur et s’y est développé, ce n’est pas uniquement grâce à moi. C’est aussi grâce à vous qui m’avez soutenu, encouragé, accompagné et même formé. Combien de fois cette petite phrase « je prie pour vous » m’a donné la force de poursuivre le chemin en me manifestant votre amitié, votre besoin de prêtres ? Le don que Dieu me fait n’est pas uniquement le couronnement de mon travail et de mon ouverture à Lui. Il est aussi le couronnement de votre travail d’enfantement. Il y a quelque chose de vous dans le Stéphane qui est ordonné prêtre. C’est pourquoi je vous porterai toujours dans mon cœur d’une façon unique.
Et c’est pour tout cela que j’aimerais rendre grâce avec vous le 7 Juillet prochain à l’occasion de la messe qui nous réunira à 15h au CAP saint Jacques. Ce sera l’occasion de rendre grâce au Seigneur pour l’Église, pour les prêtres et de confier l’année à venir. Ce sera aussi pour moi l’occasion de vous dire au revoir. Car l’année prochaine je poursuivrai ma route sous d’autres cieux, Mgr. Aumonier m’envoyant comme vicaire dans la paroisse de Chatou.
Alors, un peu comme l’homme quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, je m’apprête à vous quitter pour découvrir ailleurs la paternité que dorénavant j’exercerai tout spécialement dans l’eucharistie et les autres sacrements. Je me permets de me confier encore à vos prières car le chemin de la sainteté reste long, et je vous garde dans les miennes.
Bonne route à chacun !
Père Stéphane FONSALAS