L’icône est une fenêtre, elle nous introduit aux réalités du ciel.
L’attitude juste devant elle est moins de la contempler que de se laisser regarder, interpeller. Pour le chrétien d’Orient elle rend présent celui qui y est représenté. Sans être une présence sacramentelle, elle n’en est pas moins réelle. C’est pourquoi on la vénère.
Le Christ est au centre de ce triptyque, sa présence lumineuse attire tous les regards. Il a 12 ans, il vient de faire sa bar-mitsva. Tout juste sorti de l’enfance et avec la maturité qui a tant impressionné les docteurs de la Loi, il dit : « Me voici, je viens, Ô Père, pour faire ta volonté. » Ses parents sont encore sous le choc, un peu dépassés. Cependant, ils accompagnent et encouragent de leur mieux leur fils. Marie garde et médite ces paroles dans son cœur.
A sa gauche, Saint Martin couvre un pauvre de son manteau, incarnant l’Évangile : « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à Moi que vous le faites. »
A droite, Saint Pierre à qui le Christ confie son église et la mission de devenir pêcheur d’hommes. Chaque maille de son filet représente une prière que nous pouvons offrir pour que la pêche dans notre paroisse soit fructueuse !
St Martin et St Pierre, chacun selon son charisme propre, disent aussi « Me voici, je viens ! » en réponse à leur vocation.
Ils nous invitent à rester attentifs aux appels de Dieu dans chacune de nos vies et à y répondre dans la joie.
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