Arthur Auffray diacre
 
 

Notre nouveau diacre

 
 
 
Arthur Auffray, Quel est votre itinéraire?
 
Deuxième d’une famille de cinq enfants, j’ai eu la chance de beaucoup voyager et d’habiter souvent à l’étranger, ce qui n’est sans doute pas pour peu de choses dans mon caractère curieux et ouvert. À l’âge de seize ans, ma vie de foi bascule : je fais l’expérience intime et claire d’un Dieu qui m’aime, qui désire être aimé de moi, et qui m’appelle à tout quitter pour marcher à sa suite. Après mon bac, je prends le temps de laisser résonner en moi cet appel, d’abord en passant deux ans à l’école Jeunesse Lumière, puis en travaillant une année sur un chantier de monastère en Roumanie, auprès des frères de saint Jean. Pendant ces trois années, je discerne en mon cœur un grand désir du sacerdoce, et je demande à entrer au séminaire pour le diocèse de Versailles.
 
Que gardez-vous de vos années passées à Rome?
 
                  Tout d’abord, l’immense grâce d’y avoir connu deux grands papes, et d’avoir vécu jour après jour, souvent sur la Place Saint Pierre, la période entre la renonciation de Benoît XVI et l’élection de François. Ensuite, l’expérience de l’universalité de l’Eglise, vécue concrètement lors de grands rassemblements, mais surtout et plus quotidiennement en cours à l’université Grégorienne. Comme il est beau de toucher du doigt à quel point l’Evangile porte du fruit au cœur de toutes les cultures ! Enfin, c’est la ville elle-même, son histoire, son destin scellé dans le sang des témoins de l’Agneau…
 
Qu’avez-vous envie de nous transmettre? 
 
Une intime et puissante certitude m’habite : la « vie en plénitude » que Jésus désire nous donner, c’est pour maintenant ! Et j’ai beau le savoir, je reste toujours surpris et émerveillé de la manière dont Dieu travaille les cœurs de ceux qui acceptent ne serait-ce que de Lui entrouvrir la porte… Je désire simplement me mettre au service de cette rencontre, au service de cette vie filiale à laquelle le Père nous appelle. Je ne doute pas que les occasions de transmettre ce que j’ai moi-même reçu, au séminaire ou ailleurs, se présenteront. Mais plus encore que de transmettre, je souhaite témoigner, au milieu de vous et avec vous, de cette vie nouvelle que nous recevons du Christ.