Au printemps dernier, j’ai été appelée pour servir la pastorale de la santé en tant que responsable d’aumônerie d’hôpital pour la clinique des Franciscaines à Versailles.
J’ai été très heureuse de cette proposition (un peu inquiète aussi). Infirmière de formation, j’ai vu dans cette mission qui m’était confiée comment concilier, dans la rencontre, le soin à la personne et ma vocation de baptisée.
Ma mission principale à l’aumônerie a une double appartenance ; celle de l’Église et celle de l’hôpital.
- Être une présence auprès de ceux qui souffrent et de ceux qui accueillent la vie naissante :
« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout, et de tous ceux qui souffrent sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » Gaudium et spes.
- Accompagner tous les malades pour les aider à trouver du sens à leur maladie et subvenir à leurs besoins fondamentaux :
– Communiquer avec autrui, exprimer ses émotions, ses besoins, ses craintes et ses sentiments.
– Vivre selon ses croyances… chercher un sens à sa vie et s’ouvrir à la transcendance.
Dans ce but, les visites effectuées avec une équipe de bénévoles se font en lien constant avec les médecins, et le personnel soignant. Nous rencontrons les malades en offrant une écoute fraternelle et un accompagnement spirituel ou religieux dans le profond respect du cheminement de chacun. Ainsi pour les croyants catholiques qui le souhaitent nous les accompagnons dans leur démarche de foi : prière, demande de sacrement, lien avec un prêtre ou avec leur paroisse. Pour les autres patients un tract les informe des coordonnées des représentants des cultes de leur choix.
Rencontrer les malades, travailler en équipe avec les bénévoles en lien avec les responsables diocésaines et la paroisse qui nous est rattachée nous permet, ensemble, dans un soutien mutuel, d’être aux côtés de nos frères malades pour mieux les servir.
C’est une chance qui m’est donnée, une vraie joie… Merci Seigneur !
Sandra Le Coustumer