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Dans notre relation à notre propre corps et dans la prise de conscience du corps de l’autre, nous vivons l’expérience de la difficulté d’être ajusté. En effet, à quoi me sert d’avoir un corps, ne serait-ce pas plus simple d’être de purs esprits ?
 
 
 
On a souvent tendance à séparer le corps et l’esprit, en donnant une place prépondérante au second par rapport au premier. Le mouvement de réhabilitation du corps, de ses potentialités et de son lien avec la pensée ne pousse-t-il pas à des extrêmes du corps augmenté ou du corps sublimé. A l’inverse, nous pourrions être tentés de vouloir oublier notre corps et de le contraindre pour nous intéresser seulement à notre esprit.

Les quatre soirées vous seront proposées les jeudis 12, 19 et 26 janvier et 2 février pour nous aider à prendre en compte ces questions à y apporter des éléments de réponse.

Les intervenants nous ferons réfléchir sur le rapport au corps dans la société actuelle:
 
La première soirée analysera les tendances à survaloriser ou malmener le corps pour nous proposer de le penser et le vivre en chrétien en donnant des pistes pastorales.
 
La seconde nous fera vivre une catéchèse parfumée pour entrer dans une lecture nouvelle et actuelle de la Parole de Dieu et ainsi redécouvrir que, par notre baptême, nous sommes la bonne odeur du Christ.
 
La troisième soirée nous permettra d’affronter le corps souffrant avec deux intervenants sur le sujet de la souffrance, de sa réalité et de sa prise en compte dans nos vies.
 
Enfin, la dernière soirée sera consacrée au transhumanisme, sujet qui n’est plus de la science-fiction et qui se propose de changer notre nature humaine, voire notre condition de mortel.
 
Le fil rouge de ces soirées est bien sûr de réfléchir à la prise en compte de notre corps en tant que chrétiens.
« Le corps, et lui seul, est capable de rendre visible l’invisible : le spirituel et le divin. Il a été créé pour amener dans la réalité visible du monde le mystère caché de toute éternité en Dieu, et ainsi en être le signe. »  disait Jean-Paul II lors de l’audience du 20 février 1980.
 

Christine BOUVET