Mariage : donner un sens chrétien à l'amour

Voici le témoignage de couples qui préparent les fiancés au sacrement du mariage.
Nous rencontrons des couples âgés en moyenne d’une trentaine d’années qui vivent maritalement depuis trois à huit ans. La moitié d’entre eux ont en général un ou deux enfants. Ces couples sont dans l’ensemble peu pratiquants, et au moins l’un des deux a la foi. Pour autant, ils ne peuvent envisager leur union sans le sacrement du mariage religieux.
Que ce soit par tradition, éducation ou culture, le mariage religieux, même s’il est en perte de vitesse, représente pour eux un désir profond de s’engager pour toute la vie sous le regard de Dieu et en présence de témoins.
Le couple est une formidable expérience humaine et spirituelle, et l’amour s’apprend à tous les moments de la vie… Oui, même l’amour !
Notre parcours, complémentaire des rencontres avec le prêtre, est composé d’un dimanche d’accueil, avec messe, et apéritif pour faire connaissance. Il est suivi de deux dimanches durant lesquels nous approfondissons l’amour humain à l’aide d’intervenants, d’enseignements, d’échanges en petits groupes. Puis nous découvrons comment Dieu vient sauver l’amour conjugal pour qu’il puisse durer toujours. Enfin, un couple animateur reçoit les fiancés pour un échange personnalisé autour du projet de vie.
Cette préparation donne un sens chrétien à leur amour et propose de faire le point sur quelques fondamentaux. Qu’est-ce que l’Amour ? Comment Dieu nous aime-t-Il ? La relation avec les parents et les beaux-parents, la communication, la liberté, la sexualité, paternité et maternité responsables, le respect de la vie, le pardon et la résolution des conflits, le sacrement de l’eucharistie, le sacrement du mariage et sa célébration.
Ce service au sein de la mission pour la famille nous procure une immense joie. Les fiancés sont heureux des moments passés avec nous et du temps donné, des moments partagés, de notre écoute et des rencontres occasionnées.
« En fait, vous êtes normaux ! » Les fiancés se rendent compte que les personnes qui sont dans l’Église ne sont pas parfaites, mais qu’elles sont en chemin, qu’eux aussi ils font partie de l’Église, et que, en dépit de leur appréhension d’être jugés, ils sont accueillis tels qu’ils sont.