Depuis 6 mois déjà, s’est ouvert à Montigny (au 51 bd Descartes exactement) un lieu particulier qui mérite une visite, une boutique solidaire Secours Catholique baptisée MOD’51 qui remplace l’ancien vestiaire.
Au premier abord il s’agit d’une boutique et d’une plutôt jolie, offrant une vraie diversité de vêtements et de chaussures (tous issus du don) à la mode et en bon état pour les femmes, les hommes et les enfants. Une boutique propre et bien achalandée, avec une cabine d’essayage et des miroirs, ouverte le mercredi après-midi (14h-17h) et le samedi matin (9h-12h) et regarnie deux fois par semaine pour un renouvellement des rayons.
A y regarder de plus près, c’est bien plus que cela.
Ce lieu chaleureux animé par des BGB (bénévoles gentilles et bienveillantes) a bien sûr comme mission de permettre à des personnes modestes de s’habiller joliment à un prix solidaire mais pas seulement…
Depuis 6 mois, des gens divers ont poussé la porte, certains dans le besoin et d’autres dans le plaisir de la « bonne affaire » mais pour tous le vêtement a été prétexte à des rencontres fraternelles devant la cabine d’essayage ou à la table autour d’un café et d’un biscuit. Il y eu des bavardages et des rires, des confidences aussi, en tous cas des jolies parenthèses dans des quotidiens pas toujours faciles et entre des gens qui ne se seraient pas rencontrés par ailleurs. Les enfants, eux, ont à leur disposition des livres et des coloriages. C’est la boutique conviviale.
Cette boutique, en donnant une deuxième vie à des vêtements d’occasion, s’inscrit aussi dans une démarche écologique, beaucoup de ses visiteurs y sont sensibles et c’est une écologie joyeuse puisque tous repartent contents, c’est la boutique écolo- responsable.
Enfin, en instaurant un climat d’écoute bienveillante, les bénévoles peuvent déceler certaines détresses et orienter les personnes concernées vers d’autres services du Secours Catholique ; par exemple, alphabétisation ou accueil, c’est la boutique sentinelle.
MOD’51, c’est du service, du plaisir et de la fraternité, de la solidarité quoi !
Annie Goavec