10 ans de sacerdoce MPT (17)

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[tab title= »Servants d’autel »]Tous les garçons qui ont fait leur première communion peuvent participer activement à la célébration de la messe en devenant servant d’autel.

Au cours des cérémonies liturgiques, les servants d’autel peuvent remplir diverses fonctions.

Selon l’importance de la célébration, le nombre de servants d’autel, la place disponible dans le lieu de culte, il est possible de cumuler plusieurs fonctions.

Il n’y a pas de fonction qui soit plus importante que les autres au regard du Seigneur.

Toutes consistent à servir Dieu le mieux possible en donnant le meilleur de soi-même.

servants d'autel

Une formation est proposée :

  •  Les signes de la liturgie sont expliqués
  •  Les gestes des servants d’autel sont répétés

Contact : Père Pierre-Hervé GROSJEAN.

abbegrosjean@gmail.com 

 

Si tu as fait ta première communion, que tu entres en CE2 et que tu as envie de nous rejoindre, alors n’hésite pas, tu peux nous contacter.

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[tab title= »Dans l’histoire de l’Église »]

Les servants d’autel

On les appelait autrefois « les enfants de chœur ». Leur rôle, tombé un temps en désuétude, renaît depuis vingt ans
par BÉATRICE BAZIL  JOURNAL LA CROIX DU 13/02/2010

 

    • Quelle est leur histoire ?

Tôt dans la vie des communautés chrétiennes, de jeunes « acolytes » – du grec akolouthos (suivant, serviteur) – ont accompagné les célébrants pour aider à la liturgie. Les persécutions des premiers siècles les contraignaient à se réunir en cachette dans les maisons. L’Église leur a donné comme saint patron le martyr Tarcisius, un jeune garçon tué à Rome au III siècle pendant qu’il portait l’Eucharistie à des chrétiens emprisonnés. L’essor des « enfants de chœur » a ensuite été parallèle à celui des communautés chrétiennes, du Moyen Âge à la Renaissance, où la magnificence des célébrations les a vus se multiplier. Ils étaient vêtus jusqu’à une date récente de la soutanelle rouge et du surplis blanc, parfois coiffés d’une calotte rouge. Après le concile Vatican II (1962-1965), l’accent mis sur le rôle des laïcs et la participation active de tous les fidèles à la messe ont conduit, dans certaines paroisses de France, à leur quasi-disparition. Leur rôle est tombé en désuétude, mais ils n’ont jamais été supprimés.

    • De quand date leur renouveau?

Depuis plus de vingt ans, souvent sous l’impulsion de jeunes prêtres et aussi à la demande des familles ou des intéressés eux-mêmes, le nombre de ces jeunes de 7 à 18 ans, qui portent l’aube blanche et que l’on préfère désormais appeler « servants d’autel », est en progression rapide. Jean-Paul II puis Benoît XVI ont encouragé ce mouvement. La France compte actuellement plus de 30 000 servants d’autel, surtout concentrés dans les diocèses des grandes villes : Paris et l’Île-deFrance, Tours, Bourges, Metz, mais aussi Lyon, Toulouse, Albi, Carcassonne… Leur essor dans le Sud-Est est moins rapide. Les diocèses les moins bien pourvus sont ceux dont le territoire est très vaste, ou ceux où les communications sont difficiles, par exemple les diocèses de montagne.

    • Comment sont-ils formés ?

Les paroisses organisent des réunions régulières, le soir en semaine ou le dimanche après-midi, pour leur donner une formation solide : apprentissage des prières, des objets du culte, des différents moments de la messe, de l’année liturgique, des gestes à accomplir, formation spirituelle…Comme dans le scoutisme, les aînés aident les plus jeunes, avec le soutien d’un vicaire et souvent d’un couple accompagnateur. Une paroisse parisienne, Saint-Ferdinand des Ternes, qui possède le groupe de servants d’autel le plus nombreux de France (presque 100 jeunes), a créé un site de formation en ligne, qui s’adresse aussi bien aux servants qu’à leurs parents : https://www.servantsde saintferd.net/

Les différentes étapes de la formation sont ponctuées de « grades » marqués par la remise d’insignes particuliers (croix, cordons de différentes couleurs…). On peut être tour à tour aspirant ou novice, acolyte, porte-missel, porte-insigne (quand un évêque est présent), thuriféraire (qui porte l’encensoir), lecteur, céroféraire (qui porte les cierges ou les chandeliers), cruciféraire (ou porte-croix), cérémoniaire (qui dirige les autres servants), puis éventuellement grand clerc. De nombreux diocèses organisent des rassemblements, pèlerinages, camps d’été… Laval a rassemblé ses servants d’autel le 7 février 2010 à Pontmain. Le 25 avril, c’était le tour de la province apostolique de Tours avec ses cinq diocèses. Paris a organisé pour les aînés un week-end de formation, 6-7 février à Saint Benoît-sur-Loire, et a réuni tous ses servants d’autel pour la Fête-Dieu, le 6 juin à Montmartre. En 2006, 42 000 servants d’autel se sont retrouvés à Rome dans le cadre d’un pèlerinage européen. En juillet 2012, un grand rassemblement national français aura lieu dans cette même ville.

    • À quoi servent-ils ?

« Par le service du prêtre, par leur tenue, leur prière, leur contribution à la beauté de la liturgie, ils aident l’assemblée à mieux entrer dans le mystère de l’Eucharistie, résume le P. Angelo Sommacal, responsable des servants d’autel au SNPLS (le Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle). Et puis cela leur montre que même jeunes, ils ont une participation active à la messe. »

On ne peut nier par ailleurs que le service de l’autel soit pour certains l’occasion d’une première interrogation sur une éventuelle vocation. En 2007, 30 % des jeunes en première année de séminaire avaient été servants d’autel. Cette dimension n’est pas négligeable dans une Église dont le clergé diocésain se fait de plus en plus rare, et dont la pastorale des vocations a choisi, il y a quelques années, d’être plus « appelante »…

    • Qu’est-ce que cela leur apporte ?

« C’est bien plus facile de suivre la messe en étant à côté de l’autel, Et puis j’aime bien rendre des services. », explique Callixte, 9 ans et demi, servant d’autel depuis trois ans dans une paroisse de Meudon (diocèse de Nanterre).

Jean-Gabriel, 16 ans, déjà sept années de servant d’autel à son actif, est actuellement « cérémoniaire » dans une grande paroisse parisienne :
« Le service de l’autel est un moment où l’on est très proche du Seigneur. Pendant toutes ces années, même si j’avais des gestes pratiques à accomplir, j’écoutais les lectures, les homélies, et cela m’a apporté une réelle formation. » Jean-Gabriel s’apprête à devenir dans quelques semaines « grand clerc », ce qui signifie pour lui un quadruple engagement : aider les plus jeunes à progresser, avoir une vie sacramentelle régulière, avoir un père spirituel, et mener une vie de témoignage, aussi bien à l’école, en famille, avec ses amis qu’à la paroisse.

 

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