Dix servants d’autel de la paroisse (les « cordons rouges », qui organisent le service et forment les plus jeunes) sont partis en pèlerinage à Rome avec 10 autres de la paroisse d’Élancourt-Maurepas.

Au programme : découverte de l’Église des premiers chrétiens et du monde romain dans lequel ils vivaient, audience du pape François, descente dans les catacombes, caserne de la Garde Suisse, sans oublier les rencontres avec les collaborateurs du pape ou les séminaristes du diocèse. En remerciant chaleureusement tous ceux qui nous ont aidés à vivre cette semaine extraordinaire, nous vous partageons un petit florilège de nos souvenirs encore vifs :

 

 « Ce pèlerinage a été marqué par les prières et les nombreuses visites d’églises et de basiliques, notamment lors de notre passage par la basilique Sainte Marie-Majeure qui m’a profondément marqué. Je retiens l’aspect fraternel et spirituel de ce séjour à Rome. J’en suis reparti avec une soif grandissante de prière et une envie d’approfondir ma relation avec Dieu et avec les autres. »

« J’ai beaucoup apprécié la basilique Saint Clément. En effet, des fouilles y ont été menées et ont établi que la basilique actuelle, édifiée au XIIe siècle, est fondée sur les murs d’une basilique du IVe siècle, ayant elle-même pour fondation une Domus du 1er siècle dans laquelle les premiers chrétiens se sont vraisemblablement rassemblés et ont célébré la Messe. Ainsi, de même que l’édifice est directement appuyé sur les murs d’une maison chrétienne, l’Église puise sa foi dans le témoignage des premiers chrétiens morts pour la plupart en martyrs. Le fait de se retrouver dans les lieux mêmes où ils se rassemblaient m’a fait prendre conscience de notre devoir d’évangéliser, comme eux l’ont fait au prix de leur vie. »

« Je voudrais remercier tous les paroissiens qui nous ont aidés à partir à Rome. Nous avons tout d’abord prié pour la paroisse pour que nous grandissons tous en sainteté et que la paroisse puisse vivre de belles messes une fois que la construction de l’église Saint Joseph sera finie. J’ai apprécié plus particulièrement deux églises à Rome, celle de Saint Georges du Velabre et la basilique Sainte Sabine car ces deux édifices sont peu décorés, moins touristiques et plus calmes, les rendant plus propices à la prière que la basilique Saint Pierre ou la cathédrale de Rome saint Jean du Latran. J’ai été très touché par la liturgie chantée, notamment lors des messes et lors de la Liturgie des Heures. J’ai été plus concentré pour prier à ces moments. De plus j’ai ressenti lors de ces célébrations que l’Eglise du ciel était présente pour prier avec nous. J’ai pu expérimenter la phrase de saint Augustin « chanter c’est prier deux fois ».

« Comme un recueil de poèmes rassemble les plus beaux écrits d’un poète, la ville de Rome rassemble les plus belles églises édifiées par l’homme. Chefs-d’œuvre à la fois artistiques et architecturaux, les basiliques romaines sont le témoignage durable de la foi des chrétiens et de leur volonté de construire pour le Seigneur ce qu’ils peuvent édifier de plus grand et de plus beau. Cependant, Rome, ce n’est pas que ces grandes basiliques, mais c’est aussi une multitude d’églises à chaque coin de rue. Plus ou moins grandes, plus ou moins anciennes et plus ou moins décorées, elles nous permettent de découvrir à quel point la beauté et le silence d’un lieu élève l’âme et aide à rencontrer Dieu dans la prière. »

« Ce que j’ai particulièrement aimé durant ce pèlerinage à Rome, c’est la basilique Saint Pierre. Je ne m’attendais pas à une telle hauteur, ce bâtiment est très impressionnant ! Mais le plus impressionnant c’est lorsque nous sommes montés sur la terrasse et plus haut encore, en haut du dôme : là, nous avons pu contempler une vue splendide de la ville. J’ai été d’autant plus impressionné du nombre de basiliques et églises que Rome compte (il y a par exemple 5 églises françaises !). Lors de ce pélé, j’ai également appris de nouvelles formes de prières, telles que l’oraison. Le fait d’avoir une prière régulière (Laudes, Messe, Vêpres, Complies, oraison, adoration…) m’a fait beaucoup réfléchir à ma prière quotidienne, chez moi, et à ma manière de prier. J’ai remarqué que prier n’est pas seulement réciter des « Je vous salue Marie » ou chanter… J’ai compris que la prière était très personnelle et qu’il fallait du temps. »

« Ce que j’ai préféré du pèlerinage à Rome est la basilique Saint Jean de Latran, car elle est majestueuse et impressionnante tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. La pierre blanche nous donne l’impression qu’elle est énorme, presque davantage que celle de Saint-Pierre de Rome dont les pierres sont plus sombres et couvertes de dorures, bien qu’elle reste très belle. J’ai beaucoup aimé ce pèlerinage et j’espère que cela donnera envie à d’autres jeunes de s’inscrire aux servants d’autel pour peut-être un jour pouvoir le vivre à leur tour. »

« J’ai eu la joie de pouvoir contempler le Colisée de Rome, une merveille du passé toujours debout, qui a comblé dans mon cœur et mon esprit un désir de découverte qui était présent depuis longtemps. Ce que je veux retenir aussi, c’est que Dieu a été, est, et sera toujours avec nous pour nous accompagner dans la prière, que ce soit dans l’une des plus grandes basiliques du monde, ou dans une simple cour, que l’on soit seul ou tous ensemble. ‘Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.’ (Mt 28 20) »

« À Rome le lieu que j’ai préféré a été la Basilique sainte Marie Majeure qui est une très belle basilique même si elle ressemble aux autres. Mais la « confession », sous l’autel, où l’on retrouve un morceau de la mangeoire du Christ est un lieu propice à la prière il est facile de s’y recueillir. De plus à notre âge, nous nous posons des questions sur notre vie future et j’ai trouvé magnifique de pouvoir prier dans ce lieu pour notre future femme et nos futurs enfants. Tout cela sans oublier que les glaciers de Rome sont excellents ! »

« J’ai particulièrement apprécié dans ce pèlerinage la visite des fouilles sous l’église Saint-Clément. Lorsque nous nous sommes arrêtés dans la partie la plus ancienne, au niveau le plus bas, nous avons pris le temps de nous bénir les uns les autres en chantant. À cet instant, j’ai ressenti un lien entre nous tous, que nous faisions tous partie de la même Église, que nous étions tous reliés par Jésus. C’était un moment assez paisible, qui m’a marqué. Lors de la messe qui a clôturé le pèlerinage, mais aussi lors de la messe du dimanche matin à saint Louis des Français, je me suis retrouvé davantage concentré lors la liturgie et dans le service, avec l’envie de redoubler d’ardeur dans mon service de l’autel. Ce voyage fut un merveilleux moment, et tout était parfait, qu’il s’agisse de l’organisation du voyage, des guides, ou de l’ambiance. Il n’aurait pas été possible de faire meilleur pèlerinage ! »